Behybe Norton m’avertit qu’un avorton porte atteinte à mon intégrité, agrippé À l’AZERTY dès le matin, pensant que tout est crypté, Le tricteux avec un rictus Tente de passer le pare-feu, je fais danser le rongeur sur le feutre, Me calfeutre, pas pleutre, c’est (juste) que l’Erectus Devient Sapiens Sapiens, crois pas que ça pionce, ça pense, ça lance Des hypothèses, des types grotesques m’environnant, on se crispe, proteste Ou pire on n’envisage des complots ourdis par des « sans visages », Ça sent bizarre, je me sens épié, mon intimité émiettée Héritier de la guerre froide, en proie à la parano, perte de sang-froid, Vois hyper étroite est ma vision : Une prison ou disons qu’elle limite l’horizon Ecoutons, lisons, brisons nos chaînes, méprisons nos gênes, d’office on traîne Des boulets culturels, les hivers passent et on en garde le cul tout raide Nos vies sous verre ne dévoilent qu’un seul reflet, donnent une seule couleur à mes pamphlet Mon égo enflé, tant d’univers denses, dans notre arrogance vois ce qu’on en fait.

Sabeer C'est le triple six qui te fait braquer la Fortis, une partie de nous crève à l'hospice C'est le monde a l'envers, les pédophiles crient justice La planète est malade, des viols filmés circulent sur la toile Des phoques écorchés vifs, pour faire jouïr Victoria Beckham Des corps découpés au couteau, des colonisés révoltés Des gymnases comme hôpitaux, des civilisations exploitées Exporter des essais nucléaires, des guerres territoriales L'abcès se crève, t'en apprends sur les femmes quand un père se dévoile Des politiques austères, en poster des réseaux à la Hostel Du trafic d'organes et des hommes qui bouffent leur propre merde Toujours une main qui tremble, faut un Krach pour te foutre une trempe Du mal à comprendre, du mal à se corriger quand on se réveille saoul à 14h30 Jai vu des tours comme cibles, des corps sauter dans le vide, Bush a trop vendu d'armes Vu aussi qu'on a retrouvé hier la tête d'une vieille près d'un arbre Des prises d'otages, des suicides en direct pour te faire frémir Sache que nul poussé a l'extrême ne peut se laisser ralentir Refrain Le mal pénètre Qui la fait naitre ? Des femmes, des drames, des proxénètes Des plus célèbres à Méphistophélès En quête de cristaux, cest le Céleste que lon délaisse BEHYBE Crânes écrasés sur le sol et des têtes se dressent au dessus des épaules Le nord fait face au sud et ses pauvres, regarde ses plages, flash et se dit que cest beau Oublie que ses pôles fondent, inondent le monde, et le tiers quon ignore Ignoble Terrien noie son chagrin dans ses vignobles « Cest rien », se dit-il ! Juste des Maliens qui escaladent des barbelés et les Liliths cloisonnés Les jeunes ont de quoi zoner, fuient vite sinon façonnés par Kwangmyonsong 1 Il y a eu des escouades réduites en cendres par lunité 731 Ouvrir ta gueule, tes tenté hein ? Surtout tinventer un échappatoire Elles chattent le soir, se dénudent devant une Webcam Le mariage une porte de traverse, ouais, tes prête mdame ? Du Cameroun, elles atterrissent dans une panic room Cest pas terrible lEurope, leur robes sont transparentes et mauves sous les néons Et à la fenêtre il ny a que des chauves saoulés puant le péon Tas les papiers certes, cest mieux quaux abords dAlgecirras où on a pas pied Restent les stéréotypes et cueillettes des fruits, voilà la récolte des rêves détruits A ras des cols népalais, on se fait recalé par une balle dans le visage Tsais, des filles sages sont vendues à Pattaya, cest Hostel Et à Bagdad, imagine quosent-elles devant tant de G.I. ? Pense à tout ça avant que ty aille, sur nos tables tant de victuailles, sur la carte, tant de vies que tu bailles Dubaï le pire exemple, sous leurs apparats darabe se cache un sale accent texan Cest Syriana, mecs sans vergogne sous marijuana gueulent dans lintercom sur sa femme malade Des bus cramés cest lescalade Dans la main de gosses des Kalash remplacent les barres de Galak De quoi se barrer de la voie lactée Gaïa périt, lhumanité, sa bactérie Refrain Le mal pénètre, qui la fait naître ? Des femmes, des drames, des proxénètes Des plus célèbres à Méphistophélès En quête de cristaux cest le céleste que lon délaisse